Kaléidoscope en evolution

En 1996, je faisais partie d’un groupe d’artistes de la Galerie Verticale, Art Contemporain à la Ville de Laval (Québec). Nous travaillions et planifions nos oeuvres en présence de violonistes, en relation avec leur musique.

Cet environnement m’a amené à poursuivre mon intérêt d’asssocier le son à la couleur, et à continuer mes recherches sur la géométrie, la couleur, et l’illusion. Il m’a permis en même temps, de travailler plus profondément sur les relations entre les deux dimensions de la peinture et les trois dimensions de la sculpture.

Le premier produit de cette longe série, “Notation pour l’improvisation musicale”, était composé de trois pyramides triangulaires, formées chacune de trois panneaux triangulaires peints en acrylique des deux côtés. Pour retenir les panneaux, j’ai utilisé des bâtons et des attaches à chaque coin.

Afin de mettre l’accent sur la couleur, j’ai limité l’élément de la forme à un seul motif géométrique, un hexagone que j’utilise depuis des années.

C’est une oeuvre interactive. Tous les panneaux sont interchangeables.

Il en résulte des illusions d’optique dont les examples les plus frappants se retrouvent dans les photos prises à partir de points de vue spécifiques.

Une période d’expérimentation sur la possibilité d’autres structures commençait.

Structures expérimentées Structures expérimentées Structures expérimentées
Structures expérimentées Structures expérimentées Structures expérimentées

Le premier Kaléidoscope, 2009

First Kaleidoscope

J’ai fait mon premier “Kaleidoscope”en utilisant six pyramides, placées en forme d’hexagone régulier. Il mesure cinq pieds de diamètre. environ. Je l’ai d’abord placé par terre, ensuite je l’ai élevé quelque peu tout en le penchant. Plus tard, je l’ai fixé au mur où on peut le tourner et le regarder de divers points de vue. Les panneaux sont retenus par Velcro.

L’oeuvre représente une association entre le son et la couleur, un travail en évolution sur l’évolution et une réflexion sur l’infini, car la possibilité de variation est quasiment illimitée.

C’est aussi une réflexion sur la perfection en art. Y a-t-il une façon parfaite d’organiser les éléments? Ou l’art n’est-il pas, comme la nature, l’évolution de l’imperfection? Le hasard est fort dans la reproduction naturelle; il est même nécessaire à l’évolution et à la variété.

Le deuxième Kaléidoscope, 2009

Ce “Kaleidoscope” est une reproduction photographique de l’original, modifiée numériquement, puis montée sous Plexiglas.

Les trente-six panneaux sont tenus en place par des aimants. Ils sont interchangeables à l’intérieur deu“Kaleidoscope” de même qu’avec des éléments supplémentaires. Les deux panneaux supplémentaires peuvent être placés de plusieurs façons.

Kaléidoscope, Dos à Dos, 2009

Cette “peinture” tridimensionnelle rejoint plus la sculpture que les autres, car elle est debout fixée sur une colonne, et on peut en faire le tour pour regarder tous les côtés.

Ce “Kaléidoscope” comme les autres, est interactif; et comme le deuxième, il est une reproduction photographique du premier est fait de la même manière. Il est plus petit et mesure 42 pouces de diamètre.

Là encore il y a des panneaux supplémentaires qui sont utilisés dans un élément accompagnateur. Cet élément reprend la forme hexagonale déjà utilisée et rappelle “Poursuite de l’hexagone”, une installation murale que j’avais exposée a la Galerie Verticale en 1996. Les panneaux sont interchangeables.

"Kaléidoscope" en DVD 2010

Il s’agit ici d’un film d’animation fait à partir de centaines de photos du “Kaleidoscope” original. Avant chaque photo, j’ai changé quelques panneaux et j’ai fait une petite rotation de l’oeuvre. Ces photos ont ensuite été modifiées numériquement.

Le DVD rend hommage à la couleur, à la musique, à l’évolution, et à l’infini. Il invite le spectateur à contempler l’univers en évolution au niveau galactique et subatomique, et dans tout ce qui est vivant.

Kaléidoscope A à Z, 2010 -2014

Ce “Kaléidoscope” est beaucoup plus complexe que les autres, et l’apothéose de la série. Il contient vingt-quatre pyramides formée de soixante-douze panneaux interchangeables. Oeuvre interactive que l’on peut faire pivoter sur le mur, il est accompagné d’un “Kaléidoscope plus petit, composé de six pyramides.

Ces vingt-six aquarelles - un pour chaque lettre de l’alphabet - partage les mêmes dimension (21 po X 30 po). Chacune contient une zone triangulaire que l’artiste a photographiée, puis modifiée numériquement, pour fabriquer les panneaux triangulaires.

J'espère montrer les aquarelles et le Kaléidoscope comme une œuvre d'art complete.

Une deuxième film d’animation est en production.

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